enchanted to meet you [ ft Helena P.Turner]

Il faisait nuit. Je trainais dans les rues, comme dans un état second. Cela faisait quelques jours que j'étais arrivée à Dayton, et je commençais à découvrir la ville, ainsi que son atmosphère particulière. Toutes les villes dégagent quelques choses de différent, c'était une des choses que j'avais appris pendant mon enfance. Et c'était en parti pour cela que j'adorais voyager. Découvrir la ville, les gens, sentir l'énergie affluer, se laisser ennivrer par cette atmosphère... A Dayton, je n'avais pas fait ça. J'avais d'abord décorer mon appartement, pris mon ordi, et j'avais photographier le moindre recoin. J'étais sortie, très tôt le matin, pour être sûre de ne croiser personne, et là encore, j'avais mitrailler. J'avais aussi repérer un studio photo mais.. Mais. Je ne sais pas. J'avais l'impression que quelque chose clochait.

Il faisait nuit. Mes pieds m'emmenaient vers des endroits inconnus de la ville, mon appareil se balotait au rythme de ma marche. Soudain, j'entendis une voix.
Cela venait du bar juste au dessus.
Je ne sais pas vraiment ce qui se passa à ce moment là, mais cette voix m'a fait quelque chose. Je suis rentrée dans le bar. J'ai regardé la scène.
C'était une fille qui devait à peu près avoir mon âge. Elle chantait merveilleusement bien. Mais ce n'est pas ça qui m'a interpellé. Elle avait quelque chose. Quelque chose qui me touchait. Je me suis approchée. Et je l'ai écouté chanter, chanter, chanter.
Je ne sais pas combien de temps ça a duré. Mais je suis restée là, à écouter cette fille chanter. Jusqu'à la fin.
Tout le monde l'a applaudit, quelques uns ont criés son nom. Elle était donc connue ici. Je l'ai vue sourire, saluer, et partir derrière. Je me suis décidée à franchir un cap. J'ai décidé de parler. Depuis longtemps, j'étais restée seule, muette, dans ma carapace d'amertume. Je ne dis pas que j'allais me reconstruire sur une simple soirée. Mais je savais, au fond de moi, que cette fille, allait compter dans ma vie.

Il était très tôt le matin alors que j’étais déjà dans le bar, bien entendue je n’y suis pas pour boire, comme la plupart des personnes qui s’y trouve, moi j’y suis car je devais comme tous les matins du week-end je chantai sur la piste du bar. C’est un endroit que j’apprécie, car c’est le seul endroit où j’arrive a me défoulé et a être moi-même mais aussi parce que c’est par mes chansons que je montre aux gens qui je suis réellement. La scène c’est mon future, je sais que c’est le seule endroit ou je me sens bien et c’est pour cela que j’en ferais mon métier. Je ferais tous pour y arriver.

C’est alors que le gérant du bar est venu me chercher afin que j’aille sur la piste. Malgré que ca ne soit pas la première fois que je chante en public, j’ai toujours le trac. J’ai toujours peur de ne pas être à la hauteur. C’est alors que je monte les marches qui mènent sur la piste. A ce même moment les projecteurs ce rive sur moi, je m’approche du micro et je commence à chanter.

A la fin de mes chansons, les personnes qui étaient présente dans la salle applaudissent et certain même parviennent à crier mon nom. C’est l’un aussi de mais moment préféré lorsque les gens t’applaudissent et crie ton nom, tu as l’impression d’être une grande célébrité. Mais non je ne suis qu’une petite chanteuse de bistro, mais ça fait toujours chaud au cœur d’attendre tous cela. Je leur fis un grand sourire et je les ai salué puis je partie de la scène par derrière et je me dirigeai vers le bar afin de prendre un quelque choses à boire, après l’effort le réconfort, comme on dit.

Je m’approchai du bar, puis je m’assoie sur une chaise et il y avait des personnes qui venaient me voir afin de me faire des compliments, ce qui ma beaucoup touché. Mais a ce même moment il y avait une jeune fille qui semblait avoir a peut prés le même âge que moi, je la regardai elle aussi, mais je vis qu’elle était hésitante a venir me parler c’est alors que je la regardai avec sourire et lui dit :

« Hey, ca va ? » Demandai-je avec un petit sourire.

La jeune fille s’approcha puis elle s’asseyait sur la chaise qui ce trouva à coté de moi. Puis je rajoutais :

« Comment tu t’appel ? Moi c’est Helena. » Lui dis-je.

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai une drôle de sensation avec cette fille, mais je ne serais dire quoi. Celle-ci me regarda puis elle répondit à mes questions.

Fidèle à ma solitude, j'hésitais à lui parler. Ce fut elle qui fit le premier pas.

Hey ça va ?

Je fus stupéfaite. L'espace d'une seconde, j'ai songé ne pas répondre, l'ignorer. Faire comme j'ai toujours fait.
Mais quelque chose m'a retenu. Elle a repris : Comment tu t'appelles ? Moi c'est Helena

Je l'ai regardé. Elle souriait. Je n'avais plus vraiment l'habitude des disscussions, des interactions sociales, alors je restais plantée là. Je vis qu'elle commencait à être mal à l'aise. Alors, je ne sais pas pourquoi, peut être face au ridicule de mon attitude, je me mis à rire. Je n'avais pas ris depuis des années.
C'était comme une renaissance. Finalement, Dayton était peu être ce qu'il me fallait.
Enchantée, je m'appelle Enithia, désolée d'être lente à régir, je n'ai plus vraiment l'habitude. J'ai adoré tes chansons, vraiment. Les sujets m'ont beaucoup touchés. Ta voix, aussi, magnifique. Tu as vraiment du talent. Continue. Il le faut. Tu as de l'or dans ta voix. Bref. Aussi, désolée de tout déblatérer comme ça, je ne sais pas ce qui m'arrive.

J'avais le sourire aux lèvres, j'étais moi-même étonnée de ce que je disais, mais bizarrement, je me sentais bien. Je savais qu'avec cette fille, Helena, je pouvais être moi même. Je savais que je pouvais tout dire, tout, et n'importe quoi. Juste en quelques secondes, en un regard, un sourire, je le savais.
C'est étrange cette perception que l'on a des gens et de soi-même. Rien n'est hasard. Je pense qu'il y a un endroit où certaines choses sont écrites. Comme cette rencontre. Au fond de moi, j'en étais sûre. Cette rencontre était écrite, et elle n'était pas anodine.

La jeune fille ne cessa de me regarder ce qui m’a mis vraiment mal à laisse. Jusqu’au moment où elle sait mis à rire, je n’ai pas vraiment pourquoi elle a rigolé, certainement par nervosité. Puis elle répondit aux questions que je lui avais posées :

« Enchantée, je m'appelle Enithia, désolée d'être lente à régir, je n'ai plus vraiment l'habitude. J'ai adoré tes chansons, vraiment. Les sujets m'ont beaucoup touché. Ta voix, aussi, magnifique. Tu as vraiment du talent. Continue. Il le faut. Tu as de l'or dans ta voix. Bref. Aussi, désolée de tout déblatérer comme ça, je ne sais pas ce qui m'arrive. » Dit-elle.

Je la regardai avec un large sourire, ça ma fait réellement bizarre, la façon dont elle à enchainer tous ces mots a la fois. Je pense que doit être certainement timide pour avoir tous déballé comme elle vient de le faire. Mais je restai là à la regarder avec un grand sourire. Je ne sais pas pourquoi mais cette fille me donner le sourire. Mais il a une chose qui ma interpelé, c’est lorsque qu’elle a dit « je n’ai plus vraiment l’habitude ». Je la regardai puis je lui répondis :

« Enchanté Enithia, je trouve que tu as un très jolie prénom. » lui dis-je avec un petit sourire avant de continuer :

« Merci beaucoup, je suis ravis que mes chansons te plaise, et t’inquiète pas je ne compte pas lâcher la chanson d’aussi tôt. Ne t’inquiète pas moi aussi ca m’arrive de tous déblatérer parfois. » Lui dis-je avec un petit sourire aux lèvres.

Je regardai Enithia un instant avec de lui poser une question :

« Il y a une chose qui ma interpellé dans ce que tu as dit, car tu as dit: "je n’ai plus vraiment l’habitude". Pourquoi as-tu dis cela ? » Demandai-je.

Celle-ci me regarda un petit moment. J’espère que je n’ai pas touché un point sensible chez elle, car c’est vrai que la plus part du temps que je m’intéresse un peut de trop prêt au gens et que je pose une question indiscrète, en générale cela les blaises et ne veulent pas en parler. C’est alors que je la regardai avec un petit sourire, mais en la regardant j’avais l’impression de déjà la connaître, pourtant on ne sait jamais vue, c’est comme-ci notre rencontre été prédite. Que je savais qu’un jour je la rencontrerai.

Elle m'avait répondu, puis elle avait posé cette question avec un petit sourire, tout simplement. Comme si c'était une question anodine. Une question de tout les jours. Je me suis mit à la re-fixer. Des centaines de mots, de phrases et d'images se bouculaient dans ma tête. Je.. J'avais comme un trop plein de mots. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je ne savais pas comment. Je ne savais pas. J'avais l'impression d'être comme ces nouveaux nés auquels on parle et l'on fait des grimaces dans l'espoir d'une réaction. Souvent, ils réagissent. Pas moi. Mon mutisme me prenait jusqu'au tripes. J'observais la salle. Les gens riaient, discutaient, buvaient. Ils s'amusaient. Et je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas que l'on puisse s'amuser juste avec ça. Je réalisais que j'étais vraiment différente, j'avais l'impression que je n'étais pas faite pour être comme ça. Je ne suis pas faite pour être comme ça. Puis je revins sur le visage d'Helena, en attente d'une réponse.

Il y a une chose qui ma interpellé dans ce que tu as dit, car tu as dit: "je n’ai plus vraiment l’habitude". Pourquoi as-tu dis cela ?

Sa question se tournait et se retournait dans ma tête, jusqu'a s'emmêler , inlassablement.
Je respirais un bon coup, et tentais de lui répondre.

Je.. J'aime la solitude. Je n'aime pas beaucoup les gens. J'ai perdu mes parents jeunes. Je me suis débrouillée. J'ai appris à ne pas m'attacher et à ne pas faire confiance . Ca n'a pas été dur, j'ai toujours vécu comme ça. Alors je ne sais pas pourquoi là, subitement, je parle. C'est très étrange comme sensation. Je n'ai pas l'habitude. C'est nouveau. Et bizzarement, c'est agréable. C'est cela qui m'étonne le plus. Le contact social, pour moi, ça a toujours été une corvée. Je préfère les images. C'est ma passion d'ailleurs. La photographie. Les mots sont tellement utilisés comme de vulgaires choses, à tort et à travers, on ne mesure plus assez la valeur des paroles que l'on prononce. Sauf toi. Je pense que c'est aussi ça qui m'a interpellé, dans tes chansons. Tu ne choisis pas tes mots au hasard. Ca les rend beaux. C'est peut-être insensé, ce que je suis entrain de dire, mais.. c'est comme cela que je le ressens.

Je la voyais entrain de regarder dans tous les sens, je la sentais mal à laisse dans cette endroit. Puis un moment elle tourna sa tête et elle me fixa pendant un bon moment pour a la fin me répondre :

« Je… J'aime la solitude. Je n'aime pas beaucoup les gens. J'ai perdu mes parents jeunes. Je me suis débrouillée. J'ai appris à ne pas m'attacher et à ne pas faire confiance. Ca n'a pas été dur, j'ai toujours vécu comme ça. Alors je ne sais pas pourquoi là, subitement, je parle. C'est très étrange comme sensation. Je n'ai pas l'habitude. C'est nouveau. Et bizarrement, c'est agréable. C'est cela qui m'étonne le plus. Le contact social, pour moi, ça a toujours été une corvée. Je préfère les images. C'est ma passion d'ailleurs. La photographie. Les mots sont tellement utilisés comme de vulgaires choses, à tort et à travers, on ne mesure plus assez la valeur des paroles que l'on prononce. Sauf toi. Je pense que c'est aussi ça qui m'a interpellé, dans tes chansons. Tu ne choisis pas tes mots au hasard. Ca les rend beaux. C'est peut-être insensé, ce que je suis entrain de dire, mais… c'est comme cela que je le ressens. »

C’est alors que j’écoutai ce qu’elle disait, et je comprenais toute a fait ce qu’elle disait, car nous avons toute les deux perdues une personne qui nous été chère, malheureusement Enithia a perdu ses deux parents, alors que moi j’ai perdu mon père et toute les deux nous nous sommes réfugier quel que part, elle dans la photo moi dans la musique. Je comprends toute a fait ce qu’elle a vécue, c’est juste que moi j’ai réussi a le surmonté même si parfois cella n’était facile. C’est alors que je la fixai, et je lui répondis :

« Tu sais ça pourrait te paraître bizarre, mais je comprends tout à fait ce que tu as vécus, car moi-même j’ai perdu mon père dans un accident de voiture. Je me suis moi-même séparé des autres. C’est dans cette période que j’ai commencé à écrire mes chansons, mais pour te dire ca ma vraiment fait du bien d’écrire ce que je ressentais, mais ce qui ma réellement fait revivre c’est la venue au monde de ma petite sœur, Pearl. Je trouve ça bien que tu commence à essayer de parler a des gens, on a toujours besoin de soutiens dans la vie, c’est pour cela qu’il faut parler et ce confier au personne a qui tu fais confiance. Par contre, n’arrête pas la photo, parce que malgré ça tu en as toujours besoin pour te sentir encore plus toi. C’est pour cela que je n’ai pas arrêté d’écrire, car par la chanson j’exprime les sentiments que je ressens au moment même où je l’écrie. Je te rassure à mes yeux, ce n’est pas du tous insensé ce que tu viens de dire, car moi-même je le voie de cette manière là. » Lui dis-je.

C’est a ce moment là, que je me dis qu’on c’est bien trouvé, car nous avons réellement des points en commun, et si je peux l’aider a ce trouver et a devenir la personne qu’elle est réellement, je le ferais car moi-même je suis passé par là. Mais moi j’avais le soutient de mes amies et de ma famille.

Je la regardai et je l’écoutai dire :

« C'est très gentil de ta part, je suis désolée pour ton père… Mais dans un sens, tu sais, je ne renie pas mon passé. Il m'a aidé à être forte, il m'a construit, et il a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Il ne m'a pas rendu heureuse, c'est vrai. Mais j'ai trouvé un sens à ma vie, un but. La photographie. C'est la seule chose qui me retient, qui compte réellement à mes yeux. Je ne veux pas dépendre des gens, et je ne veux pas que les gens dépendent de moi. C'est mon style de vie, ma décision. Après, si je trouve des gens vraiment exceptionnelles je n'exclue pas un petit effort. Mais je suis comme ça, j'aime la solitude. Parallèlement, j'aime beaucoup parler avec toi. »

Je sentais qu’elle parla avec son cœur, que ce qu’elle disait, elle le pensait vraiment. Je ne sais pas pourquoi mais c’est une discussion qui me touche beaucoup, pourquoi je ne sais pas. Mais je pense que c’est parce que j’ai là en face de moi une personne qui a vécus la même chose que moi, mais aussi parce que c’est un personne qui me comprend. Mais bizarrement ça me soulage de parler de cela, ça ne me rend pas triste. Comme elle la si bien dit, ce qui c’est passé nous as rendue plus fortes. Je continuais à le regarder, puis lorsqu’elle avait fini de parler je répondis :

« Je pense qu’un passé comme celui-ci peut que te rendre plus forte. C’est vrai que c’est aussi grâce a ce passée que je suis celle que je suis aujourd’hui, la fille heureuse, mais parfois il y a des haut et des bas. Tu sais tu peux évoluer dans la photographie grâce à des contactes, à des personnes, c’est ce qui faut que tu te disses. Mais après que tu face des efforts comme ce que tu as fait aujourd’hui c’est vraiment bien. Imagine tu ne serais pas venue me voire, on ne serait même pas là entrain de discuter, ce qui aurait été vraiment dommage car je serais passé à coter d’une fille aussi sympathique que toi. Moi aussi j’aime beaucoup parler avec toi. Tu es vraiment une personne sympas a qui on peut ce confier. »

Ce que je venais de dire je me pensais réellement. Enithia est une personne qui me touche vraiment, elle a l’aire si calme dans sa tête. J’ai réellement envie d’apprendre à la connaître, je sens que c’est une personne qui va beaucoup m’apporté, mais aussi que moi je lui apporte aussi des choses. J’espère vraiment qu’on gardera un très bon contacte après cette soirée. Car je l’apprécie vraiment, j’ai l’impression de lui parler comme-ci je parlais a ma petite sœur.

« Je pense qu’un passé comme celui-ci peut que te rendre plus forte. C’est vrai que c’est aussi grâce a ce passée que je suis celle que je suis aujourd’hui, la fille heureuse, mais parfois il y a des haut et des bas. Tu sais tu peux évoluer dans la photographie grâce à des contactes, à des personnes, c’est ce qui faut que tu te disses. Mais après que tu face des efforts comme ce que tu as fait aujourd’hui c’est vraiment bien. Imagine tu ne serais pas venue me voire, on ne serait même pas là entrain de discuter, ce qui aurait été vraiment dommage car je serais passé à coter d’une fille aussi sympathique que toi. Moi aussi j’aime beaucoup parler avec toi. Tu es vraiment une personne sympas a qui on peut ce confier. »

Nous avions vraiment un bon contact ensemble, et cela me faisait plaisir.
Elle avait l'air mature et sympathique, ce qui était assez rare, mais cela me plaisait.
Je sentais que nous allions bien nous entendre. Et j'espérais que nos discussions dépassent cette soirée.

Je pense pareillement. Sans indiscrétion, tant que je suis dans l'effort ( j'éclatai de rire ) , si cela ne te dérange pas, pourrais - je avoir ton numéro de téléphone ? proposais-je avec un grand sourire.

Je me sentais bien, confiante. Ce que je ressentais dans chaque ville me venait enfin, l'atmosphère, l'énergie de Dayton. Certes, elle était très inhabituelle, mais pas si désagréble. Rester ici ? Peut - être, peut - être pas. J'avais tellement l'habitude de bouger. Mais quand je voyais Helena.. Quelque chose changeait. Une amie ? Pourquoi pas. J'ai tellement été méfiante, j'ai tellement souffert, que j'étais devenue associal. Mais comme je lui avais dit, les efforts n'étaient pas exclus. Oui.
Définitivement, je savais qu'Helena et moi serions amies.

On ce regardai toute les deux puis Enithia parvient à répondre a ce que je venais de dire :

« Je pense pareillement. Sans indiscrétion, tant que je suis dans l'effort, si cela ne te dérange pas, pourrais- je avoir ton numéro de téléphone ? » dit-elle avec en grand sourire.

Moi-même je souriais lorsqu’elle dit « tant que je suis dans l’effort ». Je la regardai et je lui répondis :

« Oui bien sûr » dis-je avec un énorme sourire jusqu’aux oreilles.

C’est alors que je sortie mon téléphone portable, afin que je note son numéro mes aussi afin que je lui donne le mien. Car oui comme tous les jeunes de maintenant je ne connais pas mon numéro de téléphone, je n’ai jamais pensé a l’apprend par cœur, après tous ca sert a quoi ? On s’échangea nos numéros puis je la regarda avec un petit sourire avant de lui demander :

« Tu as le temps pour boire un verre ? » Proposais-je à la jeune fille.

Je comprendrais parfaite qu’elle est autre chose à faire que de rester dans un bar aussitôt le matin. Personnellement moi je ne reste pas là trop longtemps puise que chanter le matin aussi tôt ca fatigue et puis je remets cela dans la soirée donc un peut de repos ça ne me ferais pas de mal. Mais je ne sais pas pourquoi là, je n’avais pas trop envie de partir, j’avais envie de rester à papoter avec Enithia. Puis avant qu’elle réponde je voulue rajouter :

« Tu sais, si tu n’as pas le temps ce n’est pas grave, on pourra ce voire un peut plus tard… » Lui dis-je.

« J’ai ton numéro de téléphone maintenant… » Rajoutais-je avec un petit sourire et un petit clin d’œil.

Car je ne voulais pas qu’elle reste juste pour moi, alors qu’elle est peut être quel que chose d’autre à faire.

Elle avait sortit son portable,et nous nous étions échangés nos numéros.

Tu as le temps pour boire un verre ?

J'ai, encore, oui je sais, eu un moment d'arrêt. C'était tellement inhabituel.D'habitude (justemment) , je fuyais à toutes jambes. Je regardais une nouvelle fois autour de moi. Le bar était pratiquement désert. Je suppose que j'avais l'air d'un lapin pris au piège. Cette fois - çi, je ne savais vraiment pas quoi faire. Je .. j'étais sonnée, abasourdie.

Tu sais, si tu n’as pas le temps ce n’est pas grave, on pourra ce voire un peut plus tard…

Elle me fixait, et j'eus l'impression qu'elle sentait que j'étais mal à l'aise, et qu'elle ne voulait pas que je m'oblige à rester si j'avais autre chose à faire. Je regardais furtivement ma montre. Il était tard. Ou tôt. Pourtant j'étais alerte.

J’ai ton numéro de téléphone maintenant… , rajouta - t - elle avec un clin d'oeil.

Oh, c'est vrai.

Je ris. J'étais vraiment ailleurs. Mon téléphone comportait des numéros, certes, photographie, contacts du monde.. mais une vraie amie, je pense bien que c'était la première fois. Cela me faisait plaisir. Mais..
J'avais toujours un mais. Il fallait toujours que je pose une barriére, quelque chose, entre moi et les autres.
Je ne voulais pas abaisser mes défenses, je ne voulais pas paraître vulnérable. Je ne suis pas innocente, et je ne veux pas le paraître. Principe d'honnêteté, et de sécurité, aussi.
Je ne savais vraiment pas quoi faire.
Rester, parler ? Continuer à faire connaissance ? Trop d'un coup ? Ou se bouger enfin ?
D'un autre côté, rentrer ? Se poser des tonnes de questions personnelles ? Réfléchir à la vie ? Ruminer le passé, ce passé que j'avais cherché à fuir ?

Aucun ne me paraissait vraiment être la bonne solution. J'étais réticente, pour une fois, une rare fois, à la fois à la communication et à la solitude. Je me balançais sur le fil qui les séparait, trébuchant tantôt d'un côté, tantôt de l'autre. Pourquoi étais-je monté sur ce fil d'ailleurs ? En avais - je besoin ?

Et puis je regardai Helena.. La pauvre, elle s'obstinait à vouloir me connaitre, elle faisait des efforts, et moi qui me disait de bon coeur, je m'obstinais à douter, à me rétracter au moindre fait.

C'est d'accord, parlons encore un peu !

Après tout, qu'est ce que je risquais ?

Lorsque j’ai dit à Enithia que j’avais son numéro de téléphone celle-ci répondit comme ci elle était ailleurs :

« Oh, c'est vrai. » Dit-elle.

J’étais par ailleurs surprise par cette réaction, c’est alors que je me dis qu’elle était ailleurs, que cela n’était pas bien grave. C’est alors que pendant un bon moment il y avait un blanc. Je la regardai puis j’attendais sa réponse. Puis en bout de 1-2 minute qui me paraissait très longue, la jeune fille répondit :

« C'est d'accord, parlons encore un peu ! » répondit la jeune fille.

Je regardai celle-ci et je fessais un grand sourire, j’étais contente qu’elle est accepté ma proposition, d’autant plus que je pense qu’elle a dut avoir du mal à dire « Oui », car ce n’est pas vraiment dans ses habitudes a sympathisé avec des personnes, ce que j’apprécie fortement venant de sa part. C’est alors que je la regardai encore un peut avant de lui demander :

« Qu’es que tu veut boire ? » Demandais-je.

C’est alors qu’Enithia regarda ailleurs afin de chercher quel que chose à boire puis elle me dit ce qu’elle voulait boire. J’appelai le serveur afin de prendre la commande, celui-ci s’approcha vers nous, puis je lui annonce nos boisons que l’on voulait boire. Le jeune homme reparti afin de nous préparé cela. A l’intendant, je fessais un sourire en matant un peut le jeune serveur, puis je retournai mon regard vers la jeune fille, celle-ci doit ce sentir tous le temps harceler de regard de ma part car j’ai remarqué que je ne cessais de la regarder. Je souris puis je demandai à la jeune fille par curiosité, curieuse comme je suis, mais aussi pour faire un petit sujet de discussion en espérant que ca ne soit pas un sujet trop délicat pour elle :

« Es que tu as un petit copain ? Ou tu as déjà eu ? » Demandais-je avec un petit sourire coquin.

Celle-ci ne répondit pas sur l’instant même. Je ne sais pas si c’était un sujet qui la mettait mal à laisse ou qu’elle ne voulait pas en parler. Si elle ne veut pas en parler il n’y a aucuns problèmes, je la comprends parfaitement.